En 2014, la loi n° 2014-344 relative à la consommation, dite « loi Hamon » a été votée. Son but étant de mettre en place des outils économiques pour “rééquilibrer les pouvoirs entre consommateurs et professionnels” et de mettre l’accent sur la traçabilité des produits agricoles et agroalimentaires. Reconnaître le commerce équitable Nord-Nord a été une grande avancée pour le secteur. Il faut cependant aller au-delà et mettre le commerce équitable Nord-Nord au service du développement de l’agroécologie.
En 1950 La France avait besoin d’agriculteurs pour s’alimenter. Aujourd’hui l’agriculteur a de nouvelles responsabilités. Il doit aussi prendre soin de la fertilité de notre terre, limiter l’érosion des sols, implanter des haies, créer des zones humides, assurer un retour et le maintien de la biodiversité dans un contexte de marché qui ne valorise pas la protection de la biodiversité, ou la production de matière organique.
Pour aider l’agriculture à se renouveler, nous avons besoin d’une démocratisation du commerce équitable agroécologique, qui permette d’intégrer dans le prix d’achat le coût de production d’écosystèmes résilients, productifs et séquestrateurs de carbone.
Cette agriculture en perpétuelle construction s’inspire des méthodes de l’agriculture biologique, de conservation, traditionnelle, ou encore de l’agroforesterie. Mais elle a un coût, car nous avons globalement trop simplifié nos territoires. Une très grande majorité des terres fertiles sont utilisées comme des usines dans lesquelles nous optimisons le moindre espace dans le seul but d’en retirer toujours plus de volumes commercialisables sans tenir compte des conséquences à court et moyen terme sur l’environnement.
Dans la continuité des fondateurs de l’agriculture biologique et du commerce équitable, le commerce équitable agroécologie est la philosophie que nous avons choisie chez Amandera pour construire l’agriculture de demain.
Rejoignez notre aventure sur le lien suivant: https://bit.ly/3khrhMO
Pour aller plus loin: